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*Entre mer et montagnes..de déchets
Depuis le mois de juillet, la plus grande "déchetterie" du Liban, à Naameh est fermée pour cause de non conformité...
Le moins que l'on puisse dire c'est que ça "dégueule".
Dans nos quartiers, les déchets sont ramassés, comme si la crise n'avait pas lieu.
Mais si on se déplace dans Beyrouth, les amoncellements apparaissent à chaque coin de rue, sur l'autoroute, sur les bords de rivières. On creuse sous les ponts mais très vite les immondices vomissent leurs sacs plastiques de partout.
Des manifestations sont organisées mais elles dégénèrent assez vite...
Les idées sont là, mais qui les organise ?...
On entasse....
...sur les bords de la rivière de Beyrouth.
Avant, on connaissait la plage-déchetterie de Saïda :
eau turquoise, étendue de sable de rêve - envahie de bouteilles et de sacs plastiques.
Mais là, on ne sait plus comment se débarrasser de tout ça.
(120.000m3 ou 60.000 tonnes)
On entasse, on accumule,
on désinfecte à la chaux pour tuer les miasmes, on innonde ces immondices d'insecticide,
On brûle (histoire de rajouter quelques particules dans l'air déja bien chargé en gaz d'échappements...)
Mais, big problème : il pleut...
Les poubelles ayant bien infusé tout l'été, déversent maintenant leur jus fétide dans les rivières, dans la mer
et polluent doucement les nappes phréatiques ...
Le Liban : un paradis perdu ?